Jeu de carte et Scandale

Le jeu de cartes est l'attribut du scandale dans l'Iconologie de Cesare Ripa.
En voici l'explication et l'illustration :

Comments

[Venusadoro]

"Fort occupé" au lieu de "fort occupée", puis "la faire" au lieu de "le faire", cela fait beaucoup d'indices, en seulement deux lignes, d'une fatigue que tes fans, Cornebleue, ne voudraient pas contribuer à aggraver.
Alors, repose-toi bien, récupère, et nous attendrons tes réponses sans davantage te mettre la pression.
D'accord, VoxPopuli et Dépipé ?

[Cornebleue]

Fort occupé ces jours-ci (et ces nuits-ci aussi), je ne puis répondre dans l'instant à toutes vos questions mais je me (et vous) promets de la faire bientôt, chers impatient(e)s.

[VoxPopuli]

Le problème (ou un des problèmes) avec les commentaires libres, c'est qu'on ne sait trop qui croire : ainsi, telle idée, qui semble intéressante aux béotiens que nous sommes, n'a peut-être aucun sens, comme pourrait nous le dire tout historien de l'art (ex. : vu le statut de la femme dans la production d'oeuvres d'art jusqu'à un passé tout récent, n'est-il pas absurde de se demander si les oeuvres classiques véhiculent ou reflètent la vision que les femmes avaient d'elles-mêmes ?).
Alors, Cornebleue, help! Et merci par avance pour les secours de vos lumières...

[Venusadoro]

Avec ce débat on est presque en plein dans le thème du blog: femme-objet, femme-symbole, il ne manque plus que d'inscrire cela dans l'histoire de l'art.
D'où ma question : à travers les fresques, peintures, sculptures, etc., que peut-on déduire de ce qui a été considéré, par les artistes des siècles passés et des diverses civilisations, comme l'âge d'or de la femme, qu'on se plaît à magnifier ?

[Cornebleue]

Comme vous le savez sans doute, Stephen Vizinczey s'est taillé un impressionnant succès de librairie avec son livre à la jaquette exhibant un sein et au titre mystérieux : "Eloge des femmes mûres. Les souvenirs amoureux d'Andras Vajda". La curiosité de bien des femmes a été en effet piquée par la question de savoir ce que l'auteur entendait par "femme mûre" (en suis-je - déjà - une ?) et de nombreux hommes ont cru tenir là un livre érotique exhibable.
Sans que le personnage principal de ce livre ne définisse cette catégorie de façon explicite, on croit discerner, en cherchant la valeur supérieure des âges des femmes du livre, lorsqu'ils sont mentionnés, qu'on se trouve aux environs de 35 ans, ce qui ne correspond manifestement pas au seuil d'âge désignant aujourd'hui les femmes d'âge mûr (ni, non plus, d'ailleurs, à l'âge de Mme Henderson - une femme dite d'âge mûr - dans Le Lauréat).
Mais la question demeure : au-delà de l'infinie variété des situations individuelles, quel serait aujourd'hui, en France, l'âge d'or de la femme, pour elle d'une part, et aux yeux de la plupart des hommes d'autre part (et ceci à la fois globalement et pour ses diverses activités isolément, puisque Anne Roumanov ne vante, en le distinguant, qu'un aspect de la question) ?

Le débat, passionnant, est lancé...
Que celles et ceux qui ont été trop occupés jusqu'ici pour y intervenir, se hâtent...